Ça y est, c'est le grand jour !
On embarque dans une
2CV-taxi déglinguée qui va nous emmener toute vibrante et bruyante mais SANS aucun problème (à part la boîte de vitesse récalcitrante) jusqu'à l'aéroport d'Ivato, à Tana.
Samedi 7 avril, à 12h40, on décolle pour entamer notre retour en France !
Notre périple n'est pas fini pour autant...
Le billet le moins cher réservé depuis 8mois maintenant, nous fait passer par Nairobi (au Kenya), puis Le Caire (en Égypte) avant atterrir à Charles de Gaulle, à Paris, le 8 avril à 14h25...
C'est à l'image des trajets en taxi-brousse à Mada, mais en avion cette fois !!!
Nairobi : 12h d'attente (de 16h30 et 4h30...).
Le retour brutal à la société de consommation avec un Duty Free immense et scintillant de mille lumières...
Les vitrines croulent sous les tablettes de chocolat de toutes marques, cartouches de cigarettes, parfums, vêtements et produits en tout genre.
Nous sommes noyés par tous ces papiers et publicités aux couleurs vives et aux logos multiples.
Sensation d'être agressés par tous ses produits...
Que de choses à manger proposé dans ces boutiques ! Tiens, on remarque que la corpulence des gens croisés dans le couloir du Duty Free est bien différente à celle des malgaches en général.
Les effets de la société de consommation a frappé, c'est assez marquant...
Et puis, l'influence anglaise-américiane est bien là, avec sa "gastronomie". Un repas gargantuesque dans la cafétéria de l'aéroport, où l'assiette "breakfeast" prise pour le dîner nous apporte autant de calories et de lipides qu'en 6 mois à Mada... Pommes de terre sautées, omelette, tartines de pain beurrées, saucisses. C'est bon mais l'estomac n'a plus l'habitude ;o)
Amélie arrive à s'endormir par terre, sur le carrelage !
Petite frayeur à l'embarquement... 30 minutes avant le décollage, on n'a toujours pas réussi à faire éditer notre billet pour la suite du trajet en avion.
En plus, il faut passer de notre réflexe de langue malgache à l'anglais pour se faire comprendre !
Pas simple mais on y arrive.
Finalement, on nous prend en charge au dernier moment, mais efficacement.
Nos sacs doivent être transférés automatiquement mais vu l’organisation générale, on leur demande si tout est OK. Tout est OK.
Pourtant, quelle surprise une fois installés dans l'avion, près du hublot, de voir arriver à toute vitesse sur le tarmac un mini-tracteur tirant une petite remorque dans laquelle on aperçoit 2 sacs : NOS SACS !!
15 minutes avant le décollage, nos sacs sont chargés en urgence dans l'avion.
OUF, il était moins une.
Que d'émotion.
Le reste du voyage se passe sans surprise.
Changement au Caire sans problème, arrivée à Paris à l'heure !!!
On poursuit en train jusqu'à Poitiers.
Quelle joie de retrouver le TGV, sa rapidité, sa ponctualité (si, si, il faut voir comment ça se passe ailleurs), son GRAND confort.
Mais aussi le froid français de ce mois d'Avril...
Et évidemment, la joie de retrouver LA FAMILLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
et la beauté de notre bon vieux terroir français.