lundi 18 juin 2012

Merci

Un grand merci à tous ceux/toutes celles qui nous ont suivis ou accompagnés de leurs messages tout au long de cette longue aventure en France et à l’étranger.

A bientôt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Retour à la "case" du départ

Nous repartons sur nos bicyclettes à travers les petites routes sauvages du Lot puis de la Dordogne, entre les nombreuses averses pour notre chemin de retour.

Un arrêt à Domme, bastide médiévale vraiment charmante et aux nombreuses boutiques, puis à Sarlat pour visiter cette magnifique ville si bien mise en valeur.
 

Une fois n’est pas coutume, et logistique oblige, nous nous installons dans un camping 4 étoiles, les Perrières, à 2 pas de la cité. 
Pour ce prix-là, on allons avoir la joie de nous réchauffer avec le sauna, après des journées de vélo sous la pluie, et de nous délasser dans la piscine couverte et chauffée !!!

Mais les affaires n’ont pas le temps de sécher, il faut déjà repartir.

Comme la reprise du travail arrive à grand pas pour Nicolas, nous allons faire une partie du trajet en TER. 


Départ de Souillac, à 30km de Sarlat et arrivée à Le Dorat (en Haute-Vienne). 

Toutes deux sont des petites bourgades intéressantes, aux nombreux monuments anciens, qui méritent le détour.

Nous effectuons les 55km qui nous séparent encore des Renauderies à un bon rythme, il faut dire que la région est plus plate !

Un magnifique soleil accompagne notre dernière journée de voyage !


FIN DU PERIPLE « LA ROUTE DES ILES » DE NICOLAS ET AMELIE !!!!

Les légumes de la ferme de Jean-Luc


Un woofing enrichissant, à la ferme de la Rivière, tant par la découverte du maraîchage bio et des autres activités de la ferme que par l'intégration dans le groupe d'Occitans !!
Une petite dizaine de tunnels pour une production précoce et des cultures en champs également. 

Nous participons à la préparation du sol, plantation, désherbage et même ramassage des nombreuses premières courgettes ! Hummm


Jean-Luc est le roi du bouturage et du greffage.
Les arbres fruitiers apparaissent petits à petits dans ces parcelles pour un futur régal :o)
 
 Nous logeons dans une charmante cabane en lisière de forêt, immersion dans la nature garantie ! 

Toilettes sèches impeccables. 

Lieu de vie des woofers agréable dans une serre aménagée pour cela.

Petit élevage de poules pondeuses.

Inspirés du système vu dans la première ferme, Nicolas et moi bricolons pour Jean-Luc un petit pondoir artisanal avec réceptacle à œufs afin de les conserver tout propre ! 

Fin de fabrication à la fin de notre période de woof... espérons que les poules adoptent ce nouvel élément.
 Pris en commun, les repas du midi sont un moment d'échange toujours intéressant où les avis « non conventionnels » et les connaissances de Jean-Luc donnent à réfléchir et à s'informer sur de nombreux sujets ! 
Et toujours dans la bonne humeur :o)

Des références de lecture inédites pour nous et très instructives : 
* Travens « Chaîne de montage », « Le vaisseau des morts », « Rosa Blanca »  
* ou encore Jean Giono « Lettre aux paysans sur la paix et la faim ».  
A lire de toute urgence...
Le tout sur de la musique sympathique et souvent folklorique !

Après le travail de terrain, le soir, nous nous transformons en danseur du coin! 
Et oui, même perdu dans la campagne lotoise, des petits groupes de danse traditionnelle existent et ils sont dynamiques.

Et n'allez pas croire que ceci est réservé aux personnes d'un certain âge...
Dans le groupe où nous avons atterri, les « professeurs » de danse tout comme les musiciens qui animent ces soirées on juste un peu plus de 20 ans !

D'ailleurs le professeur d'Occitan (langue encore parlée régionalement par une poignée de petits « vieux » et qui a presque disparu au profit du « français ») n'a que 25 ans.

Des moments toujours festifs où toutes les générations se retrouvent pour danser, peu importe le niveau de chacun !
Recréer du lien dans un tissu rural et même une société où nous sommes si isolés les uns des autres, que du bonheur !!!

Que d'échanges également avec des woofeurs internationaux venus passer un peu de temps dans le Lot, et eux aussi intégrés localement par la danse et la musique. 
Génial.
Une espagnole parlant l'occitan comme le plus local des Lotois et connaissant leurs danses traditionnelles aussi bien qu'eux, un australien faisant d'excellents desserts et pédalant comme un fou à vélo, une italienne fan de poterie (merci!) et capable d'enlever les énormes tiques des chats de Jean-Luc.

Sans eux, le séjour n'aurait pas été le même :o)

En selle vers de nouveaux horizons : Rocamadour, Padirac


Direction : le Lot, pour le deuxième woofing !

Rocamadour
En chemin, on s’arrête à Rocamadour, citée incontournable, perchée à flanc de falaise. 

Superbe mais très touristique. 

Ville étape pour tous les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.



A 15km de là, nous allons visiter le gouffre de Padirac.

Problème : Nicolas a une tendinite à un genou et on préfère éviter de reprendre le vélo. 
A pied, ça fait un peu loin... 

On se décide finalement pour tester le STOP ! sur un conseil de la dame de l’office du tourisme, qui nous avait annoncé quand même que ça ne se pratique pas beaucoup par ici...

A 13h, on se poste sur le bord de la route le pouce en l’air, sans trop y croire.
Au bout de 20 minutes d’attente et d’échec, un automobiliste nous prend enfin pour nous laisser 2 km plus loin ! 
C’est peu mais on est alors sur une voie plus passante. 

On avance un peu à pied avant de trouver notre sauveur : un monsieur d’un certain âge, ayant pratiqué beaucoup l’autostop plus jeune, qui va même faire un détour pour nous déposer directement au Gouffre de Padirac ! 
 Le contact passe bien, on va même rester un moment à discuter des grands thèmes de notre planète avant de se séparer. Génial.

Interdiction de prendre des photos de l’intérieur du gouffre alors il vous faudra faire le déplacement pour découvrir cette merveille. 

En résumé, vous descendrez dans le fond d’un immense gouffre où coule une rivière souterraine. 
Un gondolier, comme à Venise, (on vous conseille vivement Alain, un type vraiment sympa, à la coiffure un peu « homme des cavernes ») vous amènera en barque jusqu’à un petit point de débarquement. 
Là commence une visite guidée dans les différentes « salles » creusées par l’eau s’infiltrant dans le gouffre. 
Splendide !
Des sculptures naturelles réalisées par l’eau, avec une infinie patience : de toute beauté ! Bassins d’eau limpide en cascades, stalactites et stalagmites immenses et magnifiques. 
Le tout dans une ambiance fraîche et humide !

Retour jusqu’au camping en stop très rapide mais avec l’aide de 3 automobilistes sympathiques.

Enfin, à 30Km de Rocamadour, notre 2e woofing nous attend.

La fête de la fraise à Beaulieu-sur-Dordogne.


WE tarte aux fraises et visite de la jolie ville de Beaulieu-sur-Dordogne. 
 La route est sacrément accidentée (ça grimpe et ça descend dur !) pour y accéder. 
Mais l’endroit est vraiment agréable. 

Située au bord de la Dordogne, la ville possède encore des petites rues médiévales avec des bâtisses bien restaurées et une charmante église romane. En plus, le soleil est au rendez-vous.

Grande région productrice de fraise, le marché de producteurs organisé pour cette fête nous permet de goûter à ces bons fruits rouges. 

Surtout, l’instant tant attendu par tous les gourmands comme nous : la découpe et distribution gratuite de la tarte aux fraises géante !!!
Les boulangers de la ville ont chacun cuit plusieurs morceaux de fond de tarte afin de composer un dessert de 8 mètre de diamètre, recouvert de 800kg de fraises et de 300kg de confiture du même fruit !!!
La distribution est généreuse et c’est un régal ;o)