Un woofing
enrichissant, à la ferme de la Rivière, tant par la découverte du maraîchage bio et des autres activités
de la ferme que par l'intégration dans le groupe d'Occitans !!
Une petite dizaine de tunnels pour une production précoce et
des cultures en champs également.
Nous participons à la préparation du sol,
plantation, désherbage et même ramassage des nombreuses premières
courgettes ! Hummm
Jean-Luc est le roi du bouturage et du greffage.
Les arbres fruitiers apparaissent petits à petits dans ces
parcelles pour un futur régal :o)
Nous logeons dans une charmante cabane en lisière de forêt,
immersion dans la nature garantie !
Toilettes sèches impeccables.
Lieu de
vie des woofers agréable dans une serre aménagée pour cela.
Petit élevage de poules pondeuses.
Inspirés du système vu dans la première ferme, Nicolas et moi
bricolons pour Jean-Luc un petit pondoir artisanal avec réceptacle à œufs afin
de les conserver tout propre !
Fin de fabrication à la fin de notre
période de woof... espérons que les poules adoptent ce nouvel élément.
Pris en commun, les repas du midi sont un moment d'échange
toujours intéressant où les avis « non conventionnels » et les connaissances
de Jean-Luc donnent à réfléchir et à s'informer sur de nombreux sujets !
Et toujours dans la bonne humeur :o)
Des références de lecture inédites pour nous et très
instructives :
* Travens « Chaîne de montage », « Le
vaisseau des morts », « Rosa Blanca »
* ou encore Jean
Giono « Lettre aux paysans sur la paix et la faim ».
A lire de
toute urgence...
Le tout sur de la musique sympathique et souvent
folklorique !
Après le travail de terrain, le soir, nous nous transformons
en danseur du coin!
Et oui, même perdu dans la campagne lotoise, des
petits groupes de danse traditionnelle existent et ils sont dynamiques.
Et n'allez pas croire que ceci est réservé aux personnes d'un
certain âge...
Dans le groupe où nous avons atterri, les
« professeurs » de danse tout comme les musiciens qui animent ces
soirées on juste un peu plus de 20 ans !
D'ailleurs le professeur d'Occitan (langue encore parlée
régionalement par une poignée de petits « vieux » et qui a presque
disparu au profit du « français ») n'a que 25 ans.
Des moments toujours festifs où toutes les générations se
retrouvent pour danser, peu importe le niveau de chacun !
Recréer du lien dans un tissu rural et même une société où
nous sommes si isolés les uns des autres, que du bonheur !!!
Que d'échanges également avec des woofeurs internationaux
venus passer un peu de temps dans le Lot, et eux aussi intégrés localement par
la danse et la musique.
Génial.
Une espagnole parlant l'occitan comme le plus local des
Lotois et connaissant leurs danses traditionnelles aussi bien qu'eux, un
australien faisant d'excellents desserts et pédalant comme un fou à vélo, une
italienne fan de poterie (merci!) et capable d'enlever les énormes tiques des
chats de Jean-Luc.
Sans eux, le séjour n'aurait pas été le même :o)